Le portage salarial est né dans les années 1980, à l’initiative de cadres en reconversion et de consultants souhaitant exercer leur activité en toute liberté, sans renoncer à la sécurité du salariat. Ce modèle innovant répondait à un double besoin : permettre aux indépendants d’exercer sans créer de structure juridique, et offrir aux entreprises une solution souple pour accéder à des compétences expertes.
Pendant plusieurs années, le portage salarial a évolué en marge du droit du travail, jusqu’à ce qu’il bénéficie d’une reconnaissance juridique officielle le 25 juin 2008, dans le cadre de la loi sur la modernisation du marché du travail. Cette étape clé a marqué l’entrée du portage dans le droit commun, posant les premières bases d’un statut à la fois flexible et protecteur.
Le cadre légal s’est renforcé avec l’ordonnance du 2 avril 2015, qui a défini précisément :
🏢 le rôle de l’entreprise de portage,
🧑💼 les droits et obligations du salarié porté,
📋 les modalités d’exécution des missions.
Ce texte a permis de sécuriser juridiquement la relation tripartite entre le consultant, son client, et l’entreprise de portage.
En 2017, une nouvelle avancée majeure est franchie avec la ratification de la Convention collective du portage salarial. Cette convention, négociée par les partenaires sociaux, encadre désormais :
🛠️ les conditions de travail,
💶 les niveaux de rémunération,
🛡️ la protection sociale et les droits des salariés portés.
Elle constitue une garantie solide pour tous ceux qui choisissent ce mode de travail hybride.
100 000 salariés portés en France en 2023 (source PEPS)
➤ Ce chiffre a été multiplié par 5 en une décennie, preuve d’une adoption massive du modèle.
1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires généré par les entreprises de portage (source PEPS, 2023).
40 000 entreprises clientes, de la TPE à la multinationale, font appel au portage salarial chaque année.